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parc des expositions de la porte de versailles - Page 32

  • 50 ANS DE SALON DE L’AUTO A COTE DE VANVES DANS UNE AMBIANCE DE CRISE

    Les vanvéens ont commencé à sentir  les premiers effets du salon de l’Auto, ouvert depuis Jeudi,  dénommé depuis  1988  « Mondial de l’Automobile ». Cette édition 2012 marque les 50 ans de sa présence au Parc des Expositions, puisque le premier salon de l’auto qui avait quitté le Grand Palais pour la Porte de Versailles s’est déroulé en 1962 et ne l’a plus quitté depuis. « L’engouement pour le Mondial de l’Automobile est lié à la longue tradition automobile française et certainement aussi à l’attractivité de Paris. C’est pourquoi l’emplacement est déterminant » expliquent ses organisateurs qui ajoutent « qu’il est certainement le plus beau salon à l’échelle européenne ».

     

    Et il a vécu un paradoxe car si les années 60 ont vu le nombre de constructeurs diminuer, par contre le nombre de visiteurs n’a cessé d’augmenter pour battre peut être le record de 1,5 Millions cette fois-ci (140 000 au premier salon en 1898 – 1,26 million en 2010), malgré la crise. A l’époque, en 1960, la grande nouveauté du salon était la 406 Peugeot avec deux cabriolets 4 places DS 19 de Citroen et PL17. En 1970, les projecteurs étaient braqués sur la GS Citroen et la Pörsche 917,  et puis les salons dans cette décennie là, à cause des chocs pétroliers, des difficultés rencontrées par les constructeurs, et des premiéres considérations d’ordres environnementales, sont passé à une périodicité de tous les deux ans à partir de 1976)  en alternance avec le salon de Francfort.

     

    Au début des années 80, les vedettes étaient La Tagora et la Murena de Simca-Chrysler, la Quattro d’Audi, et par la suite, l’arrivée de l’Espace (Renault). Ce sera justement en 1988 que le salon sera rebaptisé « Mondial de l’Automobile ». Enfin les années 2000 ont été marquées par l’arrivée de nouveaux bolides,  l’Alfa Roméo 8C, la Ferrari 458 Italia…. Et le Mondial qui  occupe l’ensemble des halls du parc des expositions,  regroupe pratiquement l’ensemble des marques du monde entier (559 étaient présentes en 2002) et a commencé à battre des records de fréquentations : 1,461 Millions de visiteurs en 2004, 1,433 millions en 2008. Ce qui le place devant les grands salons de Tokyo, Francfort, Détroit, Genéve, Shanghaï et Pékin …et « en fait le plus important du monde en terme de fréquentations ». On comprend mieux pourquoi, sous la pression des riverains, dans les années 90, la Préfecture de police de Paris en concertation avec les villes de Paris, d’Issy les Moulineaux et de Vanves ont mis en place un plan « Grand Salons ». Ainsi à Vanves,  une zone de stationnement réservée aux riverains est mise en place à proximité du Parc des Expositions de la Porte de Versailles, dans le secteur des rues du Moulin, Marcel Yol et le périmétre Jean Jaurés, Marcel Yol, Jullien et Victor Hugo .

     

    Si pendant l’édition 2010, les visiteurs ont pu constater que les  grands constructeurs présentaient surtout voitures électriques ou hydrides, la tendance cette année ira vers le thermique, avec une utilisation du downsizing et de la suralimentation selon les spécialistes, et vers les systémes de communications embarqués... Et cette édition 2012 n’est pas avare en nouveautés puisqu’une cinquantaine de modèles sont présentés. Ainsi chez les français : Renault avec la Clio IV, Peugeot avec la  208 en version GTI et XY, mais aussi  le 2008 (Peugeot), la DS3 (Citroen) Cabriolet.

     

    Evidemment, ce Mondial de l’Auto arrive à un moment peu opportun  où notamment la crise fait des victimes, notamment dans l’industrie automobile et en Ile de France, avec la fermeture du site d’Aulnay de PSA qui mobilisent tous les élus des centristes au Front de Gauche  comme ce fut le cas à la dernière séance plénière du Conseil Régional : « Pour l’heure, l’objectif de la Région est très clair : Ouvrir une négociation tripartite (pouvoirs publics, salariés, direction) pour trouver des solutions alternatives à la seule fermeture permettant de prolonger la vocation industrielle du site d’Aulnay de garantir le maintien des emplois sur le territoire » indiquait Jean Paul Huchon, son président, qui précisait que la Région avait engagé un travail conjoint avec les services de l’Etat pour permettre aux équipementiers et sous-traitant de traverser cette période difficile.

     

    En attendant, les vanvéens peuvent toujours aller visiter le Mondial de l’auto qui est d’abord une magnifique vitrine où tout est fait pour que les visiteurs  ressortent les yeux brillants d’émotion et pas avec une mauvaise migraine. « Ainsi donc, le Mondial de l’auto, c’est une exposition de superbes voitures, bichonnées par de non moins charmantes hôtesses, le tout dans une ambiance de boîte de nuit avec projecteurs à gogo et, pour les plus innovants, musique techno » confie un connaisseur.

  • HOTEL MERCURE DE VANVES, 30 ANS APRES, RENCONTRE AVEC JEAN MICHEL LEBRUN, SON DIRECTEUR GENERAL ACTUEL

    Ouvert le 23 Avril 1982, à la veille de la Foire de Paris, inauguré en grande pompe le 9 Juin 1982 après 18 mois de chantiers, l’hôtel Mercure de vanves célébre ses 30 ans dans la discrétion, à l’image de Jean Michel Lebrun, son directeur général depuis 2003, qui a pris le relais d’Yveline Sacotte et de 2 à 3 autres directeurs généraux (Cf article du 29 Mars 2012) Parmi ses 120 à 130 employés, 3 sont là depuis le début  dont le directeur adjoint technique, un bagagiste, un agent du Room Service, ainsi que quelquesgouvernantes

     

    Il reconnait aujourd’hui, qu’un directeur général,  comme lui,  ne pourrait pas être en même temps, conseiller municipal de Vanves, comme ce fut le cas pour le premier, Michel Freschel. « On ne peut pas se disperser car il y a une attente très forte des actionnaires (et des fonds de pension)  dans les résultats, car il y a beaucoup d’exigences en terme de qualité de services et d‘images que nous véhiculons. Nous sommes plus présent sur le terrain, car nous avons des concurrents » explique t-il.  Chaque directeur a apporté sa touche. Yveline Sacotte qui l’a précédée a embellie l’atrium avec des plantes vertes en le rendant plus chaleureux, plus valorisant. « Elle avait rendue cet hôtel agréable. J’essaie de conserver cette démarche ». D’ailleurs il prévoit de refaire en 2013 l’atrium pour le rendre moins gourmand en énergie et moins sensible aux variations de température.  Des travaux ont commencé en 2009 pour rénover les 388  chambres dont 4 suites et 50 chambres priviléges, notamment au niveau de l’éclairage, de la literie, de la salle de bains. 2,2 M€ ont été investis dans la réfection de la restauration (bar et brasserie) et des salles de séminaires au décor « tendance » et plus moderrne, bénéficiant des dernières technologies (en terme d’affichage par exemple), répondant mieux aux attentes de la clientèle.  

     

    La proximité du Parc des Expositions de la Porte de Versailles a toujours un impact important sur son activité,  avec la clientéle d’affaire (55%) provenant du parc des expositions certes, mais aussi et beaucoup des grandes entreprises (Coca Cola, Microsoft, Safran…) qui se sont installées tant à Issy qu’à Vanves, Malakoff, les XV et XIVéme arr. de Paris,  avec le tourisme de loisirs  (45%) avec beaucoup d’asiatique, tawainais,  Chinois, et indiens,  d’américains du sud. Mais cet hôtel a  aussi une forte activité séminaire  grâce à ses 700 m2 de surface de salons, avec pour clients surtout  des laboratoires. « Le taux d’occupation est de 75% en moyenne avec des hauts et des bas à cause la crise,  des salons qui partent à Villepinte (Cheval…) » explique t-il. Mais il a profité de la fermeture de l’hôtel Pullmann (600 chambres), au pied de l’Aquavoulevard et de l’héliport.  

     

    Contrairement à ce que pourrait laisser penser cette discrétion dans ses relations avec la ville de Vanves, Jean Michel Lebrun  entretient de bonnes relations avec son maire « qui est à l’écoute et très réactif » et la municipalité : « A chaque fois que l’on rencontre des problèmes, il trouve des solutions » indique son directeur général en citant quelques exemples comme l’inondation des salons et des salles  réunions à cause d’un bouchon sur les évacuations d’eaux pluviales, les interventions de la police municipale lors de problèmes d’insécurité. Occasion de l’interroger sur l’emplacement des cars rue du Moulin qui suscitent les critiques des riverains et des automobilistes : « Nous n’aurions pas de clientéles loisirs s’ils n’existaient  pas. Souvent ils sont occupés par des cars locaux qui viennent se garer et restent plusieurs jours » indique t-il en constatant que parmi les riverains (irracibles) « beaucoup viennernt avec leurs chiens crotter  sur nos pelouses ! ». Ce qui ne l’empêche pas de prévoir se tourner un peu plus vers les vanvéens pour les attirer au bar et à la brasserie de l’hôtel grâce des soirées coktail champagne, biéres au bar, des animations musicales. Il réfléchit même  à lancer des brunchs le dimanche destiné à la clientèle de Vanves et des environs.

  • DEUX PROJETS RIVERAINS DE VANVES FONT DU REMOUS DANS LE SUD PARISIEN-VANVEEN-ISSEEN

    Malgré les élections présidentielles qui occulte tout, l’actualité francilienne réserve quelques surprises. Notamment concernant deux projets riverains à Vanves : La « tour Triangle » qui a fait l’objet d’un avis favorable du commissaire enquêteur et le Pentagone Français qui a fait l’objet d’un recours la Ville de Paris contre son permis de construire 

     

    Le commissaire enquêteur vient tout juste de remettre son rapport à la ville de Paris, suite à l’enquête publique portant sur la révision simplifiée du PLU dans le secteur de la Porte de Versailles qui s’est déroulé durant l’automne 2011. Le principal enjeu est la construction de cette tour Triangle de 160 m de haut le long du hall 1 et de l’avenue Ernest Renan qui fait polémique. Le Commissaire enquêteur a émis un avis favorable assorti de trois réserves : Que la ville de Paris obtienne, avant approbation simplifiée du PLU, un consensus des diverses parties prenantes à l’exploitation du Parc des Expositions démontrant « que le projet préserve la force du positonnement concurrrentiel du site, en particulier au niveau européen ». Que la réflexion globale sur le secteur Sud-Ouest «montre, avant l’approbation de la révision simplifiée, l’acceptibilité du cumul des projets en matière de transpports et de circulatin. Que les études soient poursuivies  pour apporter des réponsses sur les impacts jugés négatifs du projet sur l’environnement et notamment des incidences des ombres portées sur les immeubles du boulevard Victor  dans le cadre de l’étude d’impact liée au permis de construire.

     

    La Ville de Paris a bien sûr  confirmé, concernant la première réserve, que « l’objectif du projet Triangle est bien de conforter le rôle majeur du Parc des Expositions de la Porte de Versailles dans l’organisation des foires et salons, à l’échelle européenne,  en lui donnant une meilleure visibilité et en renforçant la mixité urbaine et l’attractivité du secteur ». En outre, pour maintenir sa compétitivité, la ville a engagée lors du Conseil de Paris de Juillet 2011, la procédure de renouvellement du contrat d’occupation afin de mener une très importante modernisation du Parc devenue nécessaire, compte tenu de son âge. Cet avis favorable devrait susciter quelques remous parmi les riverains et les associations de défense de l’environnement dans le XVéme arrondissement, très remontées contre ce projet de tour.

     

    Par contre, concernant le Pëntagone français, la ville continue son bras de fer avec l’Etat. Malgré l’avis défaborable rendu par la ville et les réserves émises par la commission d’enquête sur ce projet, l’Etat a procédé par arrêté préfectoral à la modification forcée du PLU de Paris dans ce secteur et a délivré le 21 Février 2012 le permis de construire. Ce qui a pour effet de supprimer le fameux garage à bus qui avait été prévu en accord avec la RATP depuis 10 ans pour relocaliser celui de la Croix Nivert, source de nuisances importantes dans ce quartier résidentiel, et le remplacer par du logement, des équipements publics. Pour la ville ce garage à bus était parfaitement compatible avec les contraintes du Pentagoe Français puisqu’il prenait place non pas dans l’emprise du ministére mais dans la partie de l’opération dédiée à la construction de bureaux privés. Comme cet hôtel Pullmann  - ex-Sofitel Sévres avec ses ascenseurs à l’extérieur -  que le groupe Accor a abandonné et fermé pour le céder à Bouygues, parce que plus du tout rentable. D’après les rumeurs, il parait que ce sont plutôt les militaires qui ont eu sa peau. Ils craignaient que quelques espions ou terroristes viennent les espionner des terrasses qui dominent bien sûr le site du Futur Pentagone Français. Rien ne résiste aux militaires, ni à Bouygues…

     

    Et pourtant,  la ville de Paris a déposé le 3 Avril un recours contre l’arrêté de modification du PLU et le permis de construire délivré par l’Etat, en relevant au-delà de son impact sur la requalification du site de la Croix Nivert, de nombreux vices  de forme et de fond « dus à la précipitation del’etat à engager l’opération Balard : Absence d’enquête publique prévue par la loi Bouchardeau, absece d’étude d’impact, non rspect du SDRIF…. ». La ville formule le vœu que « l’Etat accepte enfin d’ouvrir le dialogue afin de lever les réserves de la Comimission d’Enquête et notamment celle relative à la réalisation d’u n garahe à bus qui conditionne la construction de 500 logements rue de la Croix Nivert ». Concrètement, ce recours n'est pas suspensif, ce qui veut dire qu’en clair, le ministère de la Défense peut décider de continuer ce chantier qui a débuté fin Février. Toutefois, dans le contrat signé avec Bouygues, il est prévu qu'en cas de contestation du permis de construire devant la justice, l'État dispose de 45 jours pour examiner avec le groupe de BTP la pertinence de cette attaque, et choisir de suspendre ou pas les travaux. Le ministre de la Défense, Gérard Longuet, a estimé sur Le Monde.fr, que la ville de Paris est dans une posture politique et que le recours «ne remet pas en cause le chantier qui a déjà démarré ».