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parc des expositions de la porte de versailles - Page 32

  • HOTEL MERCURE DE VANVES, 30 ANS APRES, RENCONTRE AVEC JEAN MICHEL LEBRUN, SON DIRECTEUR GENERAL ACTUEL

    Ouvert le 23 Avril 1982, à la veille de la Foire de Paris, inauguré en grande pompe le 9 Juin 1982 après 18 mois de chantiers, l’hôtel Mercure de vanves célébre ses 30 ans dans la discrétion, à l’image de Jean Michel Lebrun, son directeur général depuis 2003, qui a pris le relais d’Yveline Sacotte et de 2 à 3 autres directeurs généraux (Cf article du 29 Mars 2012) Parmi ses 120 à 130 employés, 3 sont là depuis le début  dont le directeur adjoint technique, un bagagiste, un agent du Room Service, ainsi que quelquesgouvernantes

     

    Il reconnait aujourd’hui, qu’un directeur général,  comme lui,  ne pourrait pas être en même temps, conseiller municipal de Vanves, comme ce fut le cas pour le premier, Michel Freschel. « On ne peut pas se disperser car il y a une attente très forte des actionnaires (et des fonds de pension)  dans les résultats, car il y a beaucoup d’exigences en terme de qualité de services et d‘images que nous véhiculons. Nous sommes plus présent sur le terrain, car nous avons des concurrents » explique t-il.  Chaque directeur a apporté sa touche. Yveline Sacotte qui l’a précédée a embellie l’atrium avec des plantes vertes en le rendant plus chaleureux, plus valorisant. « Elle avait rendue cet hôtel agréable. J’essaie de conserver cette démarche ». D’ailleurs il prévoit de refaire en 2013 l’atrium pour le rendre moins gourmand en énergie et moins sensible aux variations de température.  Des travaux ont commencé en 2009 pour rénover les 388  chambres dont 4 suites et 50 chambres priviléges, notamment au niveau de l’éclairage, de la literie, de la salle de bains. 2,2 M€ ont été investis dans la réfection de la restauration (bar et brasserie) et des salles de séminaires au décor « tendance » et plus moderrne, bénéficiant des dernières technologies (en terme d’affichage par exemple), répondant mieux aux attentes de la clientèle.  

     

    La proximité du Parc des Expositions de la Porte de Versailles a toujours un impact important sur son activité,  avec la clientéle d’affaire (55%) provenant du parc des expositions certes, mais aussi et beaucoup des grandes entreprises (Coca Cola, Microsoft, Safran…) qui se sont installées tant à Issy qu’à Vanves, Malakoff, les XV et XIVéme arr. de Paris,  avec le tourisme de loisirs  (45%) avec beaucoup d’asiatique, tawainais,  Chinois, et indiens,  d’américains du sud. Mais cet hôtel a  aussi une forte activité séminaire  grâce à ses 700 m2 de surface de salons, avec pour clients surtout  des laboratoires. « Le taux d’occupation est de 75% en moyenne avec des hauts et des bas à cause la crise,  des salons qui partent à Villepinte (Cheval…) » explique t-il. Mais il a profité de la fermeture de l’hôtel Pullmann (600 chambres), au pied de l’Aquavoulevard et de l’héliport.  

     

    Contrairement à ce que pourrait laisser penser cette discrétion dans ses relations avec la ville de Vanves, Jean Michel Lebrun  entretient de bonnes relations avec son maire « qui est à l’écoute et très réactif » et la municipalité : « A chaque fois que l’on rencontre des problèmes, il trouve des solutions » indique son directeur général en citant quelques exemples comme l’inondation des salons et des salles  réunions à cause d’un bouchon sur les évacuations d’eaux pluviales, les interventions de la police municipale lors de problèmes d’insécurité. Occasion de l’interroger sur l’emplacement des cars rue du Moulin qui suscitent les critiques des riverains et des automobilistes : « Nous n’aurions pas de clientéles loisirs s’ils n’existaient  pas. Souvent ils sont occupés par des cars locaux qui viennent se garer et restent plusieurs jours » indique t-il en constatant que parmi les riverains (irracibles) « beaucoup viennernt avec leurs chiens crotter  sur nos pelouses ! ». Ce qui ne l’empêche pas de prévoir se tourner un peu plus vers les vanvéens pour les attirer au bar et à la brasserie de l’hôtel grâce des soirées coktail champagne, biéres au bar, des animations musicales. Il réfléchit même  à lancer des brunchs le dimanche destiné à la clientèle de Vanves et des environs.

  • DEUX PROJETS RIVERAINS DE VANVES FONT DU REMOUS DANS LE SUD PARISIEN-VANVEEN-ISSEEN

    Malgré les élections présidentielles qui occulte tout, l’actualité francilienne réserve quelques surprises. Notamment concernant deux projets riverains à Vanves : La « tour Triangle » qui a fait l’objet d’un avis favorable du commissaire enquêteur et le Pentagone Français qui a fait l’objet d’un recours la Ville de Paris contre son permis de construire 

     

    Le commissaire enquêteur vient tout juste de remettre son rapport à la ville de Paris, suite à l’enquête publique portant sur la révision simplifiée du PLU dans le secteur de la Porte de Versailles qui s’est déroulé durant l’automne 2011. Le principal enjeu est la construction de cette tour Triangle de 160 m de haut le long du hall 1 et de l’avenue Ernest Renan qui fait polémique. Le Commissaire enquêteur a émis un avis favorable assorti de trois réserves : Que la ville de Paris obtienne, avant approbation simplifiée du PLU, un consensus des diverses parties prenantes à l’exploitation du Parc des Expositions démontrant « que le projet préserve la force du positonnement concurrrentiel du site, en particulier au niveau européen ». Que la réflexion globale sur le secteur Sud-Ouest «montre, avant l’approbation de la révision simplifiée, l’acceptibilité du cumul des projets en matière de transpports et de circulatin. Que les études soient poursuivies  pour apporter des réponsses sur les impacts jugés négatifs du projet sur l’environnement et notamment des incidences des ombres portées sur les immeubles du boulevard Victor  dans le cadre de l’étude d’impact liée au permis de construire.

     

    La Ville de Paris a bien sûr  confirmé, concernant la première réserve, que « l’objectif du projet Triangle est bien de conforter le rôle majeur du Parc des Expositions de la Porte de Versailles dans l’organisation des foires et salons, à l’échelle européenne,  en lui donnant une meilleure visibilité et en renforçant la mixité urbaine et l’attractivité du secteur ». En outre, pour maintenir sa compétitivité, la ville a engagée lors du Conseil de Paris de Juillet 2011, la procédure de renouvellement du contrat d’occupation afin de mener une très importante modernisation du Parc devenue nécessaire, compte tenu de son âge. Cet avis favorable devrait susciter quelques remous parmi les riverains et les associations de défense de l’environnement dans le XVéme arrondissement, très remontées contre ce projet de tour.

     

    Par contre, concernant le Pëntagone français, la ville continue son bras de fer avec l’Etat. Malgré l’avis défaborable rendu par la ville et les réserves émises par la commission d’enquête sur ce projet, l’Etat a procédé par arrêté préfectoral à la modification forcée du PLU de Paris dans ce secteur et a délivré le 21 Février 2012 le permis de construire. Ce qui a pour effet de supprimer le fameux garage à bus qui avait été prévu en accord avec la RATP depuis 10 ans pour relocaliser celui de la Croix Nivert, source de nuisances importantes dans ce quartier résidentiel, et le remplacer par du logement, des équipements publics. Pour la ville ce garage à bus était parfaitement compatible avec les contraintes du Pentagoe Français puisqu’il prenait place non pas dans l’emprise du ministére mais dans la partie de l’opération dédiée à la construction de bureaux privés. Comme cet hôtel Pullmann  - ex-Sofitel Sévres avec ses ascenseurs à l’extérieur -  que le groupe Accor a abandonné et fermé pour le céder à Bouygues, parce que plus du tout rentable. D’après les rumeurs, il parait que ce sont plutôt les militaires qui ont eu sa peau. Ils craignaient que quelques espions ou terroristes viennent les espionner des terrasses qui dominent bien sûr le site du Futur Pentagone Français. Rien ne résiste aux militaires, ni à Bouygues…

     

    Et pourtant,  la ville de Paris a déposé le 3 Avril un recours contre l’arrêté de modification du PLU et le permis de construire délivré par l’Etat, en relevant au-delà de son impact sur la requalification du site de la Croix Nivert, de nombreux vices  de forme et de fond « dus à la précipitation del’etat à engager l’opération Balard : Absence d’enquête publique prévue par la loi Bouchardeau, absece d’étude d’impact, non rspect du SDRIF…. ». La ville formule le vœu que « l’Etat accepte enfin d’ouvrir le dialogue afin de lever les réserves de la Comimission d’Enquête et notamment celle relative à la réalisation d’u n garahe à bus qui conditionne la construction de 500 logements rue de la Croix Nivert ». Concrètement, ce recours n'est pas suspensif, ce qui veut dire qu’en clair, le ministère de la Défense peut décider de continuer ce chantier qui a débuté fin Février. Toutefois, dans le contrat signé avec Bouygues, il est prévu qu'en cas de contestation du permis de construire devant la justice, l'État dispose de 45 jours pour examiner avec le groupe de BTP la pertinence de cette attaque, et choisir de suspendre ou pas les travaux. Le ministre de la Défense, Gérard Longuet, a estimé sur Le Monde.fr, que la ville de Paris est dans une posture politique et que le recours «ne remet pas en cause le chantier qui a déjà démarré ».

  • VANVES ET LE SALON DE L’AGRICULTURE : DE LA DERNIERE FOIRE AGRICOLE A LA DERNIERE FERME VANVEENNE

    Comme nous le faisons chaque année, à l’occasion du salon de l’agriculture, le Blog de Vanves rappelle à ses lecteurs fidéles que la dernière ferme de Vanves a été remplacée en 1970/71 par un garage qui appartenait à un certain « Jojo de Vanves », Georges Munier, qui nous a quitté voilà un an, et que notre commune a accueillit une foire agricole entre les deux guerres (du XXéme siécle) .

     

    La dernière ferme de Vanves se trouvait à côté du Pére Tranquille et presqu’en face du Rosier Rouge, le long de l’avenue du Général de Gaulle, où de nombreux petits commerces, aujourd’hui disparus, créaient un lien social que beaucoup regrettent. Il y avait une boutique où la grande mére Picherit, de la famille qui tenait cette ferme, vendait du lait, de la créme, du fromage, avec un logement au dessus qui était devenu le bureau du garagiste. Une grande allée donnait d’un côté sur une étable de 25 vaches, des cabanes à lapin et une porcherie, et de l’autre sur des fosses pour le fumier, le tourteau pour les vaches et un tas de pailles que ces fermiers allaient récupérer dans les fosses de l’école militaire et autres bâtiments militaires. Les vaches allaient paître, prés du Boulevard du lycée où il y avait un champ ou un terrain vague à la place des immeubles actuels au carrefour avec l’avenue du Général de Gaulle. Georges Munier a apporté un témoignage très vivant dans « Paroles Vanvéens » recueil collectif  réalisé par Pierre Meige (Edt du Bout de la Rue ) sur son installation : « Je me lance dans l’aventure et décide de monter mon garage à la place des étables et de la boutique. J’ai passé tous mes samedis et mes dimanches pendant un an à transformer les bâtiments pour qu’ils ressemblent un tant soit peu à un garage de banlieue qui se respecte » racontait il. « J’ai cassé à la main, la fosse à purin, la fosse à pulpe, la fosse à fumier, les cabanes à lapin, et la porcherie. Je me rappelle le premier jour d’ouverture : il y avait encore deux poules et cent tonnes de gravats »

     

    Vanves a accueilli aussi une foire agricole dont parlait « Le petit journal Agricole » entre les deux guerres mondiales, avec des photos notamment d’un lot de vaches flamandes attendant le passage du jury ou d’un cheval examiné par ledit jury ou encore d’un lot de bêtes vendues attendant leur départ à l’abattoir. Elle se tenait pendant plusieurs jours dans toute la ville, où les produits agricoles et de l’élevage dominaient. Il est  vrai, qu’hormis quelques pépiniéristes et fleuristes, « son territoire n’a jamais permis de faire de la culture intensive. Ce ne sont pas ses 500 ha de territoire qui pouvaient la ranger parmi les grosses productrices de céréales. Il y a pourtant des traditions rurales à Vanves » reconnaissait le journaliste de l’époque en rappelant le souvenir des vignes remontant à 998, l’élevage développé par les moines de l’abbaye de Sainte Geneviève à qui appartenaient les terres de Vanves, la fabrication du beurre… « Ce sont ses raisons qui l’ont aménée à accueillir une foire agricole qui rassemblait de nombreux cultivateurs des environs venus admirer et trouver tout ce qui leur était nécessaire comme outillage, matériel, graines, semences, chevaux, volailles, bœufs, vaches laitières, moutons, et porcs ».

     

    Ainsi cette foire de Vanves  s’est étalé du 18 Juin au 16 Juillet 1922 avec nombreux concours, animations, expositions qui se déroulaient sur tout le territoire de la commune : Une exposition d’horticulture place de la République, de vaches laitières et autres animaux place (square maintenant) Etienne Jarrousse, avec concours de chiens de beauté  de beurres et fromages. De nombreux prix étaient remis dont celui de la ville de Vanves, avec des médailles de M.Pic, maire de Vanves etc…. Plusieurs animations étaient programmées tout au long de ce mois : courses à pied, à bicyclette de Saint Remy à la Vallée de Chevreuse (aller-retour) qui attiraient 120 participants, fêtes enfantines, défilé costumé des enfants et goûters, bals organisés par la Caisse des Ecoles, le Patronage Laïque, la Jeunesse Républicaine, les colonies scolaires, la Société Scolaire du Secours Mutuel, l’association philomatique… Cette foire de Vanves qui s’est renouvelé en 1923 avec un défilé musical, puis en 1924  avec une exposition industrielle et commerciale n’avait d’agricole que le nom, puisque de nombreuses animations s’y étaient ajoutées. Mais c’était bien avant qu’un salon de l’agriculture et une Foire de Paris ne soient organisé tout à côté.